Membres fondateurs

Le ministère de l’environnement, de l‘énergie, de l’alimentation et de la forêt de la Rhénanie-Palatinat est responsable de la protection de l'homme et des ressources naturelles. Un air pur, une eau propre, un climat préservé, des sols fertiles, la diversité des espèces animales et végétales et des habitats - ces trésors naturels doivent également être protégés pour les générations futures. Le principe directeur du développement durable est donc une ligne directrice importante de la politique du Land de Rhénanie-Palatinat. Le ministère de l'environnement, de l'énergie, de l'alimentation et des forêts développe des initiatives concrètes et un soutien en ce sens.

Le climat change et la nécessité d’une action forte et plus profonde fait désormais consensus au niveau mondial et national. L’Alsace et le Bas-Rhin ne sont pas en marge de ce changement et le Département du Bas-Rhin agit depuis de nombreuses années sur les enjeux du développement durable et de la protection environnementale.

La stratégie adoptée par le Département du Bas-Rhin s’articule autour de 3 axes :

• Mobiliser l’enjeu de la transition énergétique comme un facteur de développement, d’aménagement et d’attractivité des territoires en créant l’écosystème favorable et innovant pour tous ;
• Accompagner et promouvoir le changement des conduites individuelles et collectives sur le court, moyen et long terme ;
• Promouvoir l’exemplarité, celle du Département ainsi que celle des communes et EPCI déjà engagés dans le champ de la transition énergétique pour favoriser la partage des initiatives et des bonnes pratiques, ainsi que la solidarité des acteurs sur ces enjeux partagés

Département du Haut-Rhin

100 Avenue d'Alsace
BP 20351
68006 Colmar Cedex
03 89 30 68 68 

Le canton de Bâle-Ville mène depuis de nombreuses années une politique exemplaire en faveur du développement durable. Avec sa loi cantonale sur l'énergie de 2017, elle s'est également fixé un objectif climatique quantifiable : d'ici 2050, les émissions annuelles de CO₂ doivent être réduites à une tonne par habitant (en 2016 : 3,7 tonnes).

Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d'accroître l'efficacité énergétique partout où cela est possible et de passer des combustibles fossiles comme le pétrole et le gaz aux énergies renouvelables. Avec cette orientation stratégique, Bâle se « décarbonise » et apporte une contribution à la politique énergétique et climatique nationale et internationale.

Des mesures ont été définies dans différents domaines et des projets innovants élargissent le champ d'action du canton. De plus, des campagnes d’information et des aides financières facilitent la mise en œuvre des mesures de protection du climat.

Les défis actuels de la politique environnementale du canton de Bâle-Campagne concernent essentiellement la protection du climat et de l'eau, le recyclage des matériaux de construction et la résolution du problème des sites contaminés.

Le changement climatique et la sécheresse estivale des dernières années associée ont non seulement gravement affecté la végétation, mais ont également entraîné une pénurie croissante en eau dans les eaux de surface, les sources et les eaux souterraines isolées. En adaptant la stratégie du canton en matière d'eau, la sécurité de l'approvisionnement en eau sur le long terme devrait être garantie dans le contexte des changements climatiques de plus en plus présents. En étroite collaboration avec les municipalités, en plus de la rareté de l'eau, le travail du canton se concentre sur la résolution des conflits d'utilisation, la conception des structures d'approvisionnement municipales et la protection ciblée des eaux de surface.

Chaque année, environ un million de tonnes de déchets de construction sont éliminés dans la région de Bâle. Malgré un grand potentiel de réutilisation, les déchets de construction ne sont pas recyclés dans la région de Bâle car le sable et le gravier sont accessibles à des prix avantageux. De plus, la structure tarifaire des décharges ne reflète pas la rareté des sols disponibles pour les déchetteries. Afin de mettre en place une économie circulaire économe en ressources pour les matériaux de construction, les gouvernements de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne développent la stratégie «Cycle des matériaux de construction Regio Basel». Les points essentiels de cette stratégie sont une augmentation de la demande des matériaux de construction recyclés grâce à un engagement volontaire cantonal, une gestion plus prudente des décharges disponibles, la création d’un cadre légal satisfaisant pour les usines de traitement des déchets de construction ainsi que d’un cadre juridique et d'aménagement du territoire pour garantir la sécurité de l'élimination.

En raison de sa forte densité de peuplement et de sa riche histoire industrielle, le canton de Bâle-Campagne compte un nombre relativement élevé de sites pollués. Des conditions hydrogéologiques complexes, des situations de pollution extrêmement hétérogènes et de grands sites comme l'Auhafen ou la zone industrielle Schweizerhalle imposent des exigences élevées en matière d'examen et d'évaluation des sites contaminés. Afin d'atteindre l'objectif du gouvernement fédéral et d'avoir mené toutes les études préliminaires sur les sites contaminés d'ici 2025, un grand nombre de sites supplémentaires, en plus des sites à traiter quoiqu’il arrive, devront être examinés et évalués. D'autres défis sont la mise en œuvre prochaine de grands projets d'assainissement onéreux ou l'assainissement de sites contaminés présentant des cas de pollution complexes.

Le canton du Jura vise à long terme l'indépendance dans l'approvisionnement énergétique des entreprises et des ménages. Pour y parvenir, le Gouvernement jurassien a retenu neuf thèses qui constituent le socle de la Conception cantonale de l'énergie (CCE). Les thèses centrales sont celles qui visent à atteindre une société à 3500 Watts en 2035, à atteindre une autonomie énergétique maximale et à aller vers la sobriété et l'efficacité énergétique. La CCE définit les objectifs pour 2035 et développe les mesures à mettre en œuvre pour y parvenir. Les objectifs pour cette échéance sont une autonomie énergétique de 65% pour l'électricité et de 65% pour la chaleur, d’une part en économisant de l’énergie et, d’autre part, en augmentant fortement la production d’énergie à partir de sources renouvelables. La CCE, qui sera prochainement révisée, aura également un effet positif pour le climat.